Michel Rolland
consultant
« La réussite tient souvent à une certaine dose de chance ».
Il a travaillé beaucoup, avec l’enthousiasme et la curiosité qu’on lui connaît, mais il a eu la chance d’être là dans les années 80, à cette période où on commençait à comprendre que la qualité pouvait favoriser la vente des vins et qu’elle ne se réduisait pas à des vins « loyaux et marchands » révélés par l’analyse chimique, mais que le vin se faisait aussi et surtout au vignoble.
Le travail à la vigne était aussi important que le travail au chai, mais à l’époque tout était à faire évoluer.
Michel a initié quelques pratiques qui n’existaient pas, comme les vendanges vertes et les effeuillages, plus de respect du raisin, plus de sélection, vendanges à la carte : élément majeur pour augmenter la qualité et permettre de meilleurs assemblages. Il était convaincu et voulait faire bouger les choses…
Aujourd’hui, c’est un travail d’orfèvre qu’il arrive à faire faire dans les vignobles. Comprendre le terroir, s’occuper de chaque pied et chaque parcelle pour avoir une matière première de qualité, puis une vinification appropriée, un travail au chai méticuleux : avoir des plus petites cuves, imaginer la vinification en barriques, avec la plus grande rigueur, une somme de détails qui permettront à ce roi de l’assemblage de créer des vins avec l’expression de leur terroir et l’identité de la propriété.
Que ce soit en tant que propriétaire ou en tant qu’œnologue, Michel Rolland est devenu le premier « Flying Winemaker », un pionnier de ces années charnières qui aura contribué à l’évolution de la viticulture et de la vinification telle qu’on la connait aujourd’hui.
